Mycroft égoltruiste
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Posté le: Jeu Sep 06, 2007 12:07 pm Sujet du message: Fell - Warren Ellis et Ben Templesmith |
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Fell 1 Snowtown
Warren Ellis / Ben Templesmith
Imaginez un village du moyen-âge, brutal, violent, insalubre, à la Verhoeven. Transposez le dans le monde moderne : Vous êtes à Snowtown, nouvelle affectation de Richard Fell, une banlieue située de l'autre côté d'un pont qui semble être la limite de la civilisation. A Snowtown, pas d'internet, d'analyses d'ADN, parfois même pas d'eau courante ou de fruits frais.
Pas de flics non plus, ou si peu ... 3,5 à la crim. Et c'est là que débarque Fell, inspecteur exilé de l'autre côté du pont (celui qui sépare New-York du New-Jersey ?), pour des raisons mystérieuses. Il sera accueilli par un cadavre et marqué au fer au rouge pour satisfaire à la superstition locale.
A lui désormais d'affronter les horreurs locales, les crimes horribles et/ou pathétiques des habitants perdus de cette ville oubliée du bon dieu, armé d'un appareil photo, de son sens du détail (qui ne manque pas parfois de rappeler le frère de mon pseudo), et d'une certaine psychologie.
Il ne s'agira pas temps pour lui de résoudre des meurtres, que d'être confronté au crime, parfois sans succès, parfois sans autre solution que d'en inventer une pour préserver l'espoir. Il est à Snowtown, son boss est maboul, il ne cesse de croiser le sosie de Richard Nixon se balade en robe de bonne soeur, mais bon, il y a quand même une fille ...
Voilà pour le délire lyrique nécessaire pour rendre hommage au boulot d'Ellis. En ce qui concerne le dessin, je ne suis pas l'absolu fan de Templesmith, mais il est clairement approprié au ton de l'histoire.
C'est chez Delcourt, c'est 8 épisodes de 16 pages, qui contienne chacun une histoire, originellement publiés chez Image Comics, mais sans les suppléments écrits par Ellis qui doivent je présume se trouver dans les singles, c'est traduit par Alex Nikolavitch, garantie de qualité, et ça vaut 15 euros.
Fell, c'est fils bâtard de Dirty Harry et de Columbo. _________________ « Et aussi, je me rappelle,
D’un ange, les ailes. »
Caleb SHOLMES, L dans Le Traducteur Hellène. |
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