Posté le: Sam Mar 21, 2009 6:37 pm Sujet du message: Macbeth - Shakespeare
Histoire:
A la suite d’une bataille victorieuse,Macbeth, général du roi Duncan d’Ecosse, rencontre trois sorcières qui le désignent comme le duc de Glamis (ce qu’il est effectivement), le duc de Cawdor, et le futur roi. Peu de temps après, Macbeth est informé que le roi, pour le récompenser de son courage et de sa fidélité, le fait duc de Cawdor.
Macbeth fait part de cette rencontre à son épouse qui va le pousser à assassiner le roi pour prendre sa place, réalisant ainsi la troisième prédiction des sorcières.
Critique:
Macbeth est l'une des pièces les plus célèbre de Shakespeare et, selon moi, sa meilleure, riche en personnage fascinant, des trois sorcières a Lady Macbeth. Cette œuvre se prêtes a plusieurs interprétations: parabole sur l'ambition et la culpabilité, ou même une interprétation psychanalytique les sorcières pouvant être vue comme l'incarnation de notre Ça et l'insistance de Lady Macbeth au prés de son mari pour qu'il commette le meurtre, comme la pulsion elle même qui nous pousse a agir. _________________ Napoléon dans la bataille,
Grave et serein,
Guidait à travers la mitraille
L'aigle d'airain.
Il entra sur le pont d'Arcole,
Il en sortit. -
Voici de l'or, viens, pille et vole,
Petit, petit.
Berlin, Vienne, étaient ses maîtresses ;
Il les forçait,
Leste, et prenant les forteresses
Par le corset.
Il triompha de cent bastilles
Qu'il investit. -
Voici pour toi, voici des filles,
Petit, petit.
Inscrit le: 23 Aoû 2008 Messages: 298 Localisation: Au coeur des choses
Posté le: Sam Mar 21, 2009 9:27 pm Sujet du message:
Attention Macbeth, la forêt est en marche sur le château ! _________________ L'un pour lire tourne le dos à la vie et l'autre, résolu à s'y épanouir, lui accorde un moment d'attention.
Posté le: Mar Mar 24, 2009 5:46 pm Sujet du message:
"Et pourtant qui aurait cru que le vieil homme avait en lui tant de sang" c'est une mine de citation cette pièce. _________________ Napoléon dans la bataille,
Grave et serein,
Guidait à travers la mitraille
L'aigle d'airain.
Il entra sur le pont d'Arcole,
Il en sortit. -
Voici de l'or, viens, pille et vole,
Petit, petit.
Berlin, Vienne, étaient ses maîtresses ;
Il les forçait,
Leste, et prenant les forteresses
Par le corset.
Il triompha de cent bastilles
Qu'il investit. -
Voici pour toi, voici des filles,
Petit, petit.
Inscrit le: 26 Avr 2007 Messages: 840 Localisation: France
Posté le: Mar Mai 04, 2010 2:36 pm Sujet du message:
J'aime particulièrement le monologue somnambule de Lady Macbeth lorsqu'elle est dévorée par le remord. C'est étrange que le personnage disparaisse ensuite si abruptement.
Macbeth et sa femme appartiennent aux nombreux personnages de fiction qui vont se détruire eux-mêmes à cause d'une prophétie... un destin qu'ils auraient d'ailleurs pu éviter en réfléchissant un peu plus : si les sorcières disent la vérité, Macbeth est de toute façon destiné à devenir roi, sans avoir besoin d'assassiner qui que ce soit (certes, l'assassinat accélère les choses, mais cela leur attire aussi des ennuis prévisibles).
Il paraît que Tolkien était assez déçu de la manière dont Shakespeare avait fait se réaliser les deux prophéties faussement rassurantes des sorcières, disant à Macbeth qu'il n'avait rien à craindre tant que la forêt elle-même ne se mettrait pas en marche et qu'il ne pouvait être vaincu par un homme né d'une femme. Cela l'aurait inspiré à mettre en scène une forêt qui se met vraiment en marche (les Ents) et un être qui n'est pas vaincu par un homme né d'une femme (le roi-sorcier d'Angmar et Eowyn).
Inscrit le: 19 Mar 2007 Messages: 1489 Localisation: Paris
Posté le: Ven Déc 13, 2013 6:29 pm Sujet du message:
Une de mes pièces préférées de Shakespeare (parmi celles que j'ai lues) Une intrigue grandiose, des personnages marquants, des échanges et des tirades magnifiques (que ce soit la première scène, avec les trois Weird Sisters, ou les tirades de lady Macbeth, ou la scène du banquet avec le fantôme de Banquo, ou le monologue final de Macbeth "Tomorrow and tomorrow and tomorrow..."). Un régal à lire, à relire et à voir.
Et puis c'est typiquement le genre de pièce de Shakespeare qui permet d'étudier de la fantasy à l'école
Outremer a écrit:
Il paraît que Tolkien était assez déçu de la manière dont Shakespeare avait fait se réaliser les deux prophéties faussement rassurantes des sorcières, disant à Macbeth qu'il n'avait rien à craindre tant que la forêt elle-même ne se mettrait pas en marche et qu'il ne pouvait être vaincu par un homme né d'une femme. Cela l'aurait inspiré à mettre en scène une forêt qui se met vraiment en marche (les Ents) et un être qui n'est pas vaincu par un homme né d'une femme (le roi-sorcier d'Angmar et Eowyn).
Je ne savais pas ça, mais j'espère que c'est vrai, parce que dans ce cas Tolkien a superbement réussi sa réplique à Shakespeare.
(Et j'avais moi aussi été un peu frustré par la réalisation de la prophétie sur l'homme né d'une femme - la forêt, ça va encore, mais celle-là je l'avais trouvée vraiment tirée par les cheveux.)
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