Vassia
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Posté le: Mer Aoû 21, 2019 4:27 pm Sujet du message: Les Rêveries du promeneur solitaire - Jean-Jacques Rousseau |
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Extrait du wiki : "Les Rêveries du promeneur solitaire sont un ouvrage inachevé de Jean-Jacques Rousseau rédigé entre 1776 et 1778, en France, à Paris puis chez René-Louis de Girardin au château d'Ermenonville."
[Le fameux Ermenonville, dont il est question notamment dans Sylvie de Gérard de Nerval.]
Dans ce livre, rédigé à la toute fin de sa vie, l'auteur nous fait part de ses états d'âmes sur la société, le monde...
Il est paru après sa mort, en 1782.
(Bon personnellement ce n'est pas ma tasse de thé. On en avait étudié un passage au lycée, je l'ai lu histoire de mais bon)
En voici quelques tournures qui m'ont plu :
Jean-Jacques Rousseau
(Les Rêveries du promeneur solitaire) 1778
Les particuliers meurent ; mais les Corps collectifs ne meurent point.
[…] la source du vrai bonheur est en nous, et […] il ne dépend pas des hommes de rendre vraiment misérable celui qui sait vouloir être heureux.
J’étais fait pour vivre, et je meurs sans avoir vécu.
[…] la droiture et la franchise en toute chose sont des crimes affreux dans le monde, […]
Est-il temps au moment qu’il faut mourir d’apprendre comment on aurait dû vivre ?
Que sert d’apprendre à mieux conduire son char quand on est au bout de la carrière ?
[…] ; ; ils travaillaient pour instruire les autres, mais non pas pour s’éclairer en dedans.
[…] ; j’ai toujours cru qu’avant d’instruire les autres il fallait commencer par savoir assez pour soi, […]
[…] suffit-il de n’être jamais injuste pour être toujours innocent ? […]
Juger des discours des hommes par les effets qu’ils produisent c’est souvent mal les apprécier.
S’il faut être juste pour autrui, il faut être vrai pour soi, c’est un hommage que l’honnête homme doit rendre à sa propre dignité.
[…] orner la vérité par des fables c’est en effet la défigurer.
Avec une âme faible on peut tout au plus se garantir du vice, mais c’est être arrogant et téméraire d’oser professer de grandes vertus.
Dans tous les maux qui nous arrivent, nous regardons plus à l’intention qu’à l’effet.
Le coup porte à faux quelquefois mais l’intention ne manque jamais son atteinte.
Le bonheur est un état permanent qui ne semble pas fait ici-bas pour l’homme.
Dans l’extrême misère on se trouve riche de peu ; […]
[…] le vrai plaisir ne se mesure pas sur la dépense […]
Je ne suis à moi que quand je suis seul, hors de là je suis le jouet de tous ceux qui m’entourent.
[…], j’ai été tellement agité, ballotté, tiraillé par les passions d’autrui, que presque passif dans une vie aussi orageuse j’aurais peine à démêler ce qu’il y a du mien dans ma propre conduite, […]
(Les Rêveries du promeneur solitaire) |
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