Griotte Book-Addicted
Inscrit le: 14 Mai 2003 Messages: 207 Localisation: Purgatoire
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Posté le: Mer Mai 05, 2004 3:48 pm Sujet du message: Hymnes à la Haine - Dorothy Parker |
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Citation: | Ecrites en vers libres, les ritournelles de la chère Dorothy encensent (à sa manière, polissonne) la vie de bureau, les résidences d'été, le théâtre, les films et les livres : « Je hais les livres, ils me fatiguent les yeux... » Elle fracasse le roman d'amour : « L'intrigue est toujours la même, ils [l'homme et la femme] n'arrivent jamais à s'entendre ! », et met en miettes le « roman réaliste, un étouffe-chrétien de cinq cents pages [qui] offre un tableau du train-train de la vie de famille. La petite Rosemary veut poignarder grand-père, papa souhaite que maman soit bientôt raide dans sa tombe, et Bobby veut épouser son grand frère... ». Grande tendre à la langue de vipère, la Parker, née en 1893 et décédée en 1967, défie le temps. Impossible de ne pas y reconnaître quelques zozos d'aujourd'hui, impossible de ne pas s'y reconnaître... --Martine Laval |
J'adore!!!! Je ne sais pas quoi dire pour vous vendre "la chose" mais il faut que vous sachiez que c'est vraiment une oeuvre à pas manquer.
Un recueil de poèmes hors du commun...
Bien que cette chère Dorothy ait vécu pendant les années folles, elle nous a légués une oeuvre étonnemment moderne, actuelle, tendrement cruelle, et ironiquement satirique. Et pourtant on peut lire entre les lignes une note de désespoir, d'envie, de lassitude et de lucidité (?).J'aime la description qu'elle nous fait des hommes, des acteurs, des femmes,.... Elle n'oublie aucun travers, et elle pique là où ça fait mal... Que dire de plus sans entâcher ce qu'elle a voulu nous narrer ?A vous de jouer... A vous de lire!!!
Hymnes à la Haine chez Amazon.fr _________________ "Pourquoi devons-nous souffrir ainsi ? D'autres se sont conduits plus mal que moi, et s'en sont sortis sans payer pour autant. J'ai l'impression d'avoir tout le cerveau meurtri, j'ai reçu une terrible rossée de la vérité et je me sens soumis, plein de sagesse et de désespoir, comme si j'avais pris un raccourci menant à la sagesse au travers d'un miroir et que je m'étais vilainement coupé au passage " - Staniland dans "Il est mort les yeux ouvert" Robin COOK |
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