Posté le: Ven Déc 16, 2005 5:58 pm Sujet du message: [N] Douze heures du crépuscule à l'aube - Lélio
Qu’est est le point commun entre Jules, un petit garçon enfermé dans la voiture de son père, Rikva, survivante d’un attentat à Jérusalem, Lili et son amour de la valse et Hebel, qui vit avec son père et son frère attardé dans le souvenir de sa mère ? Le point commun, c’est Lélio, nouvelliste qui tisse ses textes comme d’autres tissent leurs prières.
En douze nouvelles déchirantes, empreintes de magie et de souffrance, elle déroule le fils des souvenirs et d’une actualité qui apparaît transfigurée.
Les attentats de Jérusalem sont l’œuvre de S, emblème féminin et omniprésent de la souffrance, l’amour de Chopin conduit à l’anthropophagie, et la légende juive du Paon d’Or devient le mode de communication entre un père et sa fille.
Soledad, nouvelle atypique qui en surprendra plus d’un retrace et réinvente la mythologie grecque, la faisant se dérouler dans une prison.
Wandering Kayafa, peut-être une parabole du juif errant, retrace quelques épisodes de la vie du Christ et ses racines dans la tradition juive, fait revivre Judas.
Et devant nous, il y avait l’ange, qui commence par une altercation littéraire pour nus emporter dans l’introspection d’une femme qui réinvente sa vie pour effacer sa culpabilité et écrit des livres pour faire sortir de prison l’homme, le criminel, qui a prix des balles à sa place.
Batismo Te, déjà parue dans l’anthologie Lilith et ses Sœurs, toujours à l’Oxymore,, fait parler une femme, peut-être sorcière, qui tue ses amants, sans savoir pourquoi ni comment, revivant au quotidien le passé, les conversations avec sa mère et sa grand-mère, espérant rencontrer un jour l’homme qui l’aimera vraiment pour ce qu’elle est.
Et ma préférée, De la Noirceur de l’Encre, où, dans le sanctuaire d’un monastère, la sœur copiste recopie méticuleusement des registres de naissances, sans savoir pourquoi l’ancienne copiste est devenue folle, ni pourquoi les noms qu’elle note sont ceux de morts et non d’enfants.
Au travers de ces douze textes si différents et pourtant tous menés par le même fil conducteur du désir et de la mort, par la même plume lyrique et sensuelle, mystique et déchirante. Ce recueil, à la fois actuel, intemporel et original, est une pure merveille !
Posté le: Ven Déc 16, 2005 7:32 pm Sujet du message:
je double plussoie :-)Moi aussi j'ai aimé tout particulièrement De la noirceur de l'encre et aussi Batismo Te !! Et les 10 autres Ma chros sur Clim Mon billet sur mon blog _________________ " Le plutonium peut nuire pendant des millénaires, mais l'arsenic est eternel"
oui il a sa place en fantastique plutot qu'ici mais d'un sens Lélio est françaiseBientot une interview de la dame sur Clim _________________ " Le plutonium peut nuire pendant des millénaires, mais l'arsenic est eternel"
il a sa place en fantastique plutot qu'ici mais d'un sens Lélio est française
J'ai comme une vague impression d'absurde en lisant ta phrase, pas désagréable... Mais veux-tu dire que si je souhaite parler de l'oeuvre fantastique de Francis Berthelot, ou du recueil de nouvelles fantastiques "Le chien qui rit" d'Anne Duguël, je dois le faire ici ? _________________ Même le soleil se couche.
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Posté le: Mar Déc 20, 2005 4:35 pm Sujet du message:
Je viens de l'acheter, je n'ai encore lu que l'intro de Léa Silhol et j'ai un gros à priori négatif
Tout bêtement parce que sur 6 pages c'est "rhoh qu'elle est bien Lélio, je vénère le sol sur lequel elle marche"
Donc, bon, ça présage rien du contenu (que j'espère bien, c'est pas parce que sa préfaceuse fait de la lèche que l'auteure n'est pas bonne) mais franchement, ça a réussi à me mettre en rogne avant même de commencer _________________ Crazy Modératrice et Dictatrice Adjointe Il ne faut pas confondre ce qui est personnel et ce qui est important (Terry Pratchett)
J'ai un blog, et maintenant, j'ai publié un roman
Dernière édition par Crazy le Dim Mai 13, 2007 9:35 pm; édité 1 fois
Posté le: Mar Déc 20, 2005 6:22 pm Sujet du message:
ne jamais lire les préfaces !!! Jamais !!!! Raison de plus quand elles font six pages ... _________________ " Le plutonium peut nuire pendant des millénaires, mais l'arsenic est eternel"
Posté le: Ven Déc 23, 2005 10:03 am Sujet du message:
Citation:
Tout bêtement parce que sur 6 pages c'est "rhoh qu'elle est bien Lélio, je vénère le sol sur lequel elle marche"
honnêtement, j'ai beau adorer l'écriture de Léa Silhol, son intro m'a aussi donné une furieuse envie de chauffer le moule à baffes! évidemment, qu'elle a aimé, puisque c'est elle qui édite!
cela dit, je ne lis les intros qu'après avoir lu le livre, parce qu'elles me gâchent généralement le plaisir!mais sur le principe, je suis bien d'accord avec toi, une intro comme ça n'ajoute rien au bouquin et peut décourager certains d'acheter le bouquin ou de le lire!
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Posté le: Ven Jan 06, 2006 3:57 pm Sujet du message:
J'ai presque fini, et je trouve ça pas mal (ça me rappelle un peu Mélanie Fazi ) mais j'ai toujours ce p... de panégyrique qui vient me hanter et gâche ma lecture
On devrait interdire aux éditeurs de faire des préfaces Des postfaces, à la limite... Maudite sois-tu, Léa Silhol !!! _________________ Crazy Modératrice et Dictatrice Adjointe Il ne faut pas confondre ce qui est personnel et ce qui est important (Terry Pratchett)
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