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Fahrenheit 451 - Ray Bradbury
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2%
 2%  [ 1 ]
Total des votes : 38

Auteur Message
Vassia



Inscrit le: 11 Mai 2018
Messages: 446

MessagePosté le: Mer Aoû 18, 2021 3:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hello, j'ai écouté ce livre car il fait partie de ceux dont beaucoup évoquent le titre donc voilà *Mr. Green*

ça vaut le coup de le lire car le parallèle avec l'évolution de notre société est intéressant. Après bon c'est, volontairement je pense, caricatural
Spoiler:

notamment la fin avec la troupe de "nous sachions" tapie dans la forêt. Pour le coup ça ferait un peu bande d'antivax *Very Happy*



Enfin quand même quand par exemple je vois les chiens robots dont commencent actuellement à s'équiper les groupes d'intervention c'est clair que l'image de ce p***in de limier arrive direct en tête *Sad*

Bon je l'ai lu (écouté) c'est fait. Il ne fait pas partie de ceux que je relirai mais en voici tout de même certaines tournures qui m'ont bien plu :

Fahrenheit 451 (Ray Bradery) 1953
Un livre est un fusil chargé dans la maison d’à côté. Brûlons-le.
Le feu est clair, le feu est propre.
Montag n'y était pour rien. C'était sa main qui avait tout fait ; [...]
[...]notre civilisation est si vaste que nous ne pouvons nous permettre d'inquiéter et de déranger nos minorités.
L'hérédité et le milieu sont de drôles de trucs. On ne peut pas se débarrasser de tous les canards boiteux en quelques années.
Le milieu familial peut défaire beaucoup de ce qu'on essaie de faire à l'école.
Si vous ne voulez pas que la maison soit construite, cachez les clous et le bois.
La porte ouverte fixait sur lui son grand œil vide.
Ce n'était pas seulement elle qu'il regardait ; c'était lui-même, [...]
On commence par le commencement, je suppose.
Silence. La pluie froide qui tombe. Et l'odeur d'électricité bleutée qui s'infiltre sous la porte.
Tu as beau lire, je ne vois personne autour de moi !
Peut-être que les livres peuvent nous sortir un peu de cette caverne.
Ses mains étaient restées sur ses genoux, engourdies, inutiles.
Qu'est-ce qui compte le plus, moi ou cette Bible ?
Il en aurait pleuré, mais rien ne sortit de ses yeux ni de sa bouche.
Si tu vois ce chien dehors, [...], donne-lui un coup de pied de ma part.
[...] ils ne s'enfuyaient pas, faute d'endroit où s'enfuir ; [...]
[...], le train siffla comme un serpent avant de disparaître dans son trou.
Il avait l'air très vieux dans la lumière, très fragile et très effrayé.
Je suis un de ces innocents qui auraient pu élever la voix quand personne ne voulait écouter les "coupables", mais je n'ai pas parlé et suis par conséquent devenu moi-même coupable.
Ce n'est pas de livres que vous avez besoin, mais de ce qu'il y avait autrefois dans les livres.
Les livres n'étaient qu'un des nombreux types de réceptacles destinés à conserver ce que nous avions peur d'oublier.
Mais votre intuition est correcte, c'est ce qui compte.
Les bons écrivains touchent souvent la vie du doigt.
Nous vivons à une époque où les fleurs essaient de vivre sur les fleurs, au lieu de se nourrir de bonne pluie et de terreau bien noir.
On peut rabattre son caquet à un livre par la raison.
Les livres sont faits pour nous rappeler quels ânes, quels imbéciles nous sommes.
Contribuez à votre propre sauvetage, et si vous vous noyez, au moins mourez en sachant que vous vous dirigiez vers le rivage.
Ceux qui ne construisent pas doivent brûler.
Montag sentit des pieds qui l'entraînaient sur le trottoir en direction de sa maison.
Mildred se rua hors du salon comme un autochtone fuyant une éruption du Vésuve.
Les trois femmes s'esclaffèrent présentant leur langue.
La pièce s'était transformée en une fournaise où il était à la fois feu et glace.
Mais il n'était plus en colère, seulement fatigué et déconcerté par son propre comportement.
Dès à présent il se sentait parti pour un long voyage, il faisait ses adieux, s'éloignait de celui qu'il avait été.
Beatty se tenait debout au bord du puits, le dos tourné, attendant sans attendre.
Sous le regard de Beatty, Montag eut l'impression que ses mains criaient leur culpabilité.
[...], et à présent, dans la caserne, ces mains lui paraissaient gantées de sang.
Ceux qu'accompagnent de nobles pensées ne sont jamais seuls, [...]
Une goutte de science est chose dangereuse. Bois à grands traits ou fuis l'eau des Muses charmeuses ; À y tremper la lèvre on est certain d'être ivre, Et c'est d'en boire à satiété qui te délivre.
Aucun homme sensé ne lâchera une certitude pour une incertitude.
Un nain perché sur les épaules d'un géant voit plus loin que lui !
Quels traîtres peuvent être les livres !
[...] des pires ennemis de la vérité et de la liberté : le troupeau compact et immuable de la majorité.
Nous avons tous nos harpes à faire entendre.
Les hommes couraient comme des infirmes dans leurs lourdes bottes, aussi silencieux que des araignées.
[...], la bouche gommée par l'absence de rouge à lèvres.
Il y eut un fracas pareil à l'éclatement d'un rêve composé de vitres, de miroirs et de prismes de cristal distordus.
S'il n'y avait pas de solution, eh bien, il n'y avait plus de problème non plus.
« Debout ! s'exhorta-t-il. Debout, nom d'un chien ! » dit-il à sa jambe, et il se releva.
Retiens bien ça, songea-t-il, brûle-les, ou ce sont eux qui te brûleront. À présent ce n'est pas plus compliqué que ça.
Pour l'instant, il lui fallait être propre et présentable s'il voulait marcher et non courir, traverser d'un pas décontracté ce vaste boulevard.
Il n'y avait que chez Faber qu'il pourrait raffermir sa foi de plus en plus chancelante en sa capacité de survie.
Deux douzaines d'entre eux s'affairèrent, flottant, indécis, à quatre ou cinq kilomètres de distance, tels des papillons surpris par l'automne, [...]
Montag s'efforça de se sentir bouleversé par l'impavide communiqué de la radio, mais rien ne se produisit.
La guerre allait devoir attendre une heure ou deux avant de trouver place dans son dossier personnel.
Ses poumons lui faisaient l'effet d'un buisson ardent dans sa poitrine.
Des miettes de rires flottèrent jusqu'à lui [...]
Combien de fois peut-on sombrer et continuer de vivre ?
[...] lui, sentit ses narines se dilater et se rendit compte qu'il essayait de se flairer lui-même, [...]
[...] , et l'hélicoptère surgit du ciel pour se laisser flotter jusqu'à terre comme une fleur grotesque.
Et dire que tout cela est pour moi ! Bon Dieu, tout ce remue-ménage rien que pour moi !
De l'hélicoptère jaillit quelque chose qui n'était ni machine ni animal, ni mort ni vivant : une luminescence vert pâle.
Il contempla l'immense créature noire sans yeux ni lumière, sans forme, simple masse qui s'étendait sur des milliers de kilomètres sans vouloir s'arrêter, avec ses collines herbues et ses forêts qui l'attendaient.
La terre se rua vers lui comme un raz de marée.
[...] dans cette nuit immense où les arbres se précipitaient sur lui, reculaient, se précipitaient, reculaient, au rythme du battement de son coeur derrière ses yeux.
[...]... c'était un feu étrange parce qu'il prenait pour lui une signification différente.
Il ne brûlait pas ; il réchauffait.
Montag s'avança vers ce silence particulier qui s'intéressait à la totalité du monde.
Il était à la recherche d'une lueur de joie, de détermination, de triomphe sur le lendemain qu'il avait du mal à débusquer.
Et quand il est mort, je me suis aperçu que ce n'était pas lui que je pleurais, mais les choses qu'il faisait.
Chacun doit laisser quelque chose derrière soi à sa mort, [...]
La différence entre l'homme qui ne fait que tondre le gazon et un vrai jardinier réside dans le toucher, disait-il. L'homme qui tond pourrait tout aussi bien n'avoir jamais existé ; le jardinier, lui, existera toute sa vie dans son œuvre.
Ne demande pas de garanties, ne demande pas la sécurité, cet animal-là n'a jamais existé. Et si c'était le cas, il serait parent du grand paresseux qui reste suspendu toute la journée à une branche, la tête en bas, passant sa vie à dormir. Au diable tout ça, disait-il. Secoue l'arbre et fais tomber le paresseux sur son derrière !
Et la guerre commença et s'acheva en cet instant.
[...] l'explosion se débarrassait de tout le monde dans l'excès de sa propre violence.
Le bruit de sa mort ne vint qu'ensuite.
Ils se cramponnaient au sol comme des enfants à des objets familiers, [...]
Et même si rien ne sera moi au moment où je l'intérioriserai, au bout d'un certain temps tout s'amalgamera en moi et sera moi.
[...] , chacun suivant en silence le déroulement de ce rite.
Il y avait autrefois, bien avant le Christ, une espèce d'oiseau stupide appelé le phénix.
Autour d'eux, le jour resplendissait comme si l'on avait remonte la mèche d'une lampe rose.

Fahrenheit 451 (Ray Bradery) 1953
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snarkhunter



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MessagePosté le: Jeu Déc 16, 2021 8:40 am    Sujet du message: Répondre en citant

Outremer a écrit:
Le fait d'interdire et de brûler absolument tous les livres est une sorte d'aboutissement ultime de la censure et du contrôle des esprits.

... "aboutissement ultime", il ne faut tout de même pas exagérer. : on reste encore en-deçà de ce qu'avait proposé Orwell.

Concernant l'interdiction de l'écriture comme moyen de contrôle, je pense à "Stargate" (le film), dans lequel les autochtones (eux-mêmes descendants d'humains) vivant sur la planète visitée par l'équipe terrienne n'ont pas le droit d'accéder à l'écriture, qui est présentée comme une sorte de prérogative divine par leurs seigneurs extra-terrestres. On en comprend vite la raison : accéder à l'écriture, c'est également accéder à la mémoire historique et à la réflexion critique. C'est donc dangereux pour le pouvoir, et donc interdit.
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