Vassia
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Posté le: Sam Juil 27, 2019 6:25 pm Sujet du message: Le Ventre de Paris - Emile Zola |
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Bonjour,
Je me suis noté quelques formulations glanées lors de ma lecture (audition en fait) du roman Le Ventre de Paris d’Émile Zola.
Ce roman fait partie du cycle des Rougon-Macquart. On peut y suivre le parcours d'un jeune homme dans le quartier des Halles à Paris. Arrivé sans rien, il tentera de s'y faire une place mais, étant l'objet de défiance et porteur d'idées inquiétant les bourgeois de la place, sa situation restera précaire.
J'ai beaucoup aimé ce roman (et ce malgré les loooooongues descriptions des divers étalages de denrées alimentaires diverses et au combien variées) car il décrit des relations humaines fortes, des mises sous tension entre personnages. Au delà de la description de ce Paris passé, il y a une véritable intrigue
Émile Zola
(Le Ventre de Paris) 1873
On trouve toujours quelqu’un pour vous payer à boire, on ne rencontre jamais quelqu’un pour vous payer à manger.
[…] ; ils le regardaient se déshabiller, de leur sourire blême, la main dans la main. […]
[…] ils le regardaient avec l’étonnement de gens très gras pris d’une vague inquiétude en face d’un maigre.
[…] son visage commençait à jaunir au milieu des taquineries cruelles de l’enseignement.
[…], la tête basse de la haine des enfants des autres, […]
Il se laissa prendre comme un mouton, et fut traité en loup.
[…] l’argent, lui aussi, devait se fiancer ; […]
[…] ; un mot avait suffi pour montrer les dents aiguës sous le sourire.
Je voudrais bien la voir sans chemise, sa vertu !
Ils me font de la peine, tant ils se portent bien.
Puis, les maigres, je m’en défie. Un homme maigre, c’est capable de tout.
[…], se mettant debout pour être plus grand, […]
Le peuple est las, il veut sa part.
[…], des lapins […] dont la tête, aux dents aiguës, aux yeux troubles, riait d’un rire de bête morte.
[…], le fer tuera la pierre, […]
Les maçons du Bon Dieu sont morts, […]
Vous n’avez que des gras autour de vous. Moi ça m’inquiéterait.
C’est leur grand mot : On ne fait pas de l’art avec de la science et l’industrie tue la poésie ; […]
Il est à remarquer que le gras, tant qu’il n’a pas vieilli, est un être charmant…
[…], plus encore que les grosses fraises de jardin qui sentent la fadeur des arrosoirs.
[…], des poires pendantes comme des seins vides, […]
Son souvenir d’amour tomber au charnier.
Le comptoir ça vous maintient une femme, ça la rend distinguée.
Vous savez, quand un homme en veut, il en veut, il en ramasserait par terre…
Quels gredins que les honnêtes gens !
(Le ventre de Paris) |
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