Inscrit le: 26 Avr 2007 Messages: 840 Localisation: France
Posté le: Lun Mai 14, 2007 1:54 am Sujet du message:
Crazy a écrit:
Je pense que c'est parce que j'ai détesté la plupart des préfaces etc... que j'ai pu lire d'elle... (en particulier celle de "Douze heures du crépuscule à l'aube" ).
C'est amusant que tu en parles : moi, j'ai particulièrement haï la préface de "Musiques de la Frontière". Elle était ridiculement dithyrambique et disait en gros au lecteur que, s'il n'aimait pas ce qui suivait, c'est qu'il avait un coeur racorni et sec, dénué de la moindre fantaisie, incapable de rêver et ainsi de suite. (Je n'exagère pas : ce n'était pas juste ce que suggérait l'auteur de la préface, il le disait franchement.)
Comme je n'ai pas aimé une seule des nouvelles de cette anthologie (la seule oeuvre que j'ai lu de LS), je me demande s'il faut que j'aille me faire greffer un nouveau coeur, que je suive un stage de rééducation littéraire ou quelque chose d'autre encore...
Posté le: Lun Mai 14, 2007 8:27 am Sujet du message:
@Crazy : Perso j'apprécie énormément ses préfaces. Elles me semblent en général intelligentes et engagées (et pour les plus engagées, je dirais qu'on y retrouve un peu cet aspect passionné et sans concessions qui caractérise les personnages les plus marquants de son oeuvre), et permettent de donner efficacement le ton. J'ai toujours l'impression qu'il manque quelque chose aux ouvrages dont l'anthologiste s'efface complétement, une saveur, un fil unificateur qui en gros assure la cohésion de l'ensemble et fait de l'anthologie une véritable exploration de thème plutôt que la mise côte à côte de textes sur le même sujet. D'où l'importance amha d'une bonne préface, et avec Léa Silhol j'avoue que je suis comblée sur ce plan.
Du coup, j'ai été relire celle dont tu parles, et... non, vraiment, je l'aime bien cette préface. Déjà elle est efficace (le recueil de Lélio s'est retrouvé en haut de ma pile à relire d'urgence, après ça), et elle aborde des thèmes intéressants : défense de la nouvelle, conception de l'écrivain engagé...
Bon, j'arrête là, avant de transformer ce thread en manifeste en faveur des préfaces
@Outremer :
Outremer a écrit:
C'est amusant que tu en parles : moi, j'ai particulièrement haï la préface de "Musiques de la Frontière".
Bon déjà, pour éviter la confusion, je rappelle que celle-ci est de Jess Kaan, pas de Léa Silhol, bien sûr...
Citation:
Elle était ridiculement dithyrambique
Ridiculement dithyrambique ? Effectivement c'est une préface élogieuse, et je ne vois pas où est le ridicule là-dedans. On est ridicule, maintenant, chaque fois que l'on s'enthousiasme sur une oeuvre que l'on a aimée ? (comme le fait Jess Kaan) Si c'est pour rester froid, clinique, autant ne pas faire de préface, me semble-t-il.
Citation:
et disait en gros au lecteur que, s'il n'aimait pas ce qui suivait, c'est qu'il avait un coeur racorni et sec, dénué de la moindre fantaisie, incapable de rêver et ainsi de suite. (Je n'exagère pas : ce n'était pas juste ce que suggérait l'auteur de la préface, il le disait franchement.)
Ben si, quand même, tu exagères. C'en est à se demander si nous avons lu la même préface O_o Jess Kaan, et il le dit clairement, s'exprime là en tant que lecteur pris de passion pour l'oeuvre, et dans une optique de *partage* avec les autres lecteurs qui ont aimé/vont aimer ce recueil. J'ai mis un moment à dénicher le passage qui t'a posé problème : une ligne, sur six pages de préface. Et ce que j'y lis essentiellement, c'est une foi absolue en l'oeuvre évoquée. Ca ne t'est jamais arrivé d'être touché par un texte au point de te demander comment il est possible que des gens puissent y rester insensibles ? Ce n'est pas du mépris ou de l'agressivité pour ceux qui n'ont pas aimé : c'est juste qu'à propos de l'oeuvre, on a envie de partage, de communion avec d'autres passionnés - et *à ce moment précis*, le reste du monde importe peu. Enfin, dur d'expliquer ce qui me paraît évident, à savoir que dans cette préface, Jess Kaan tend tout simplement la main vers les autres lecteurs et leur dit "puissiez-vous aimer ces textes autant que moi je les ai aimés". Maintenant, si on ne peut plus faire l'éloge des livres que l'on apprécie sans que ceux qui ne les ont pas aimés se sentent visés, ca va être dur de parler bouquins...
Inscrit le: 08 Mai 2003 Messages: 2621 Localisation: Entre réel et Imaginaire
Posté le: Lun Mai 14, 2007 10:01 am Sujet du message:
J'ai divisé ce sujet qui parlait en fait plus des préfaces que de l'auteur, d'autant que c'est un sujet intéressant.
Personnellement j'aime rarement les préfaces, je trouve que ça oriente trop la lecture. On devrait pouvoir d'abord apprecier les textes pour ce qu'ils sont, quitte à mettre exactement la même chose dans une postface. Le lecteur s'est alors déjà fait son opinion, ça me semble plus "équilibré".
Il y a des exceptions comme celle de D. Gemmel dans "Légende" qui a donné au livre une toute autre dimension. Mais il s'agit là d'un roman et non d'une anthologie donc c'est un peu différent.
Si celle de Lucie Chenue pour "(Pro)créations" est très bien faite la lire après les textes ne m'aurait pas gêné. Au contraire, après avoir lu les textes on comprend mieux les références faites dans la préface (qui est donc dans ce cas une postface) et celle-ci peut gagner en richesse. _________________
Inscrit le: 03 Mai 2007 Messages: 33 Localisation: France
Posté le: Lun Mai 14, 2007 10:02 am Sujet du message:
CeNedra a écrit:
Personnellement j'aime rarement les préfaces, je trouve que ça oriente trop la lecture. On devrait pouvoir d'abord apprecier les textes pour ce qu'ils sont, quitte à mettre exactement la même chose dans une postface.
Je lis systématiquement les préfaces à la fin. Pour peu que le livre m'ait plû, ça me permet de ne pas le quitter trop vite. _________________ Cat
Inscrit le: 22 Oct 2006 Messages: 50 Localisation: Belgique
Posté le: Lun Mai 14, 2007 11:56 am Sujet du message:
Tout dépend du type de préface, bien entendu! Si la préface se limite à décliner les circonstances de l'oeuvre, et encore davantage, si elles sont écrites par l'auteur lui-même, je m'empresse de les lire avec intérêt.
Par contre si elles se veulent résumé ou analyse de l'ouvrage, alors, comme Catherine Dufour, je les lis (éventuellement) après lecture du livre, afin de pouvoir l'appréhender sans préjugés _________________ Lire, c'est aimer écrire
http://les-bibliophages.niceboards.net/index.htm http://raconte-moi.niceboard.com/
Dernière édition par hedwige le Lun Mai 14, 2007 2:33 pm; édité 1 fois
Inscrit le: 30 Juin 2004 Messages: 5671 Localisation: Physiquement : Cergy, France. Mentalement : MIA
Posté le: Lun Mai 14, 2007 12:17 pm Sujet du message:
Moi, je me pose pas de questions : la préface est avant, je la lis avant ^^
@Psyché : Je crois comprendre ce que tu veux dire, surtout pour la partie "anthologiste".
Mais pour "Douze heures..." ... Six pages !!!!! Six p... de pages pour nous dire à quel point elle aime ce qu'a écrit sa protégée ! Si je veux du sirop, j'écoute la Starac (chose que je ne risque pas de faire, j'ai pas la télé ) Elle en fait trop, ça la dessert, et ça nuirait presque à la prose de Lélio.
Mais là encore, je comprends que, vu que tu sembles être une inconditionnelle, tu pardonnes ce genre de choses.
Moi pas _________________ Crazy Modératrice et Dictatrice Adjointe Il ne faut pas confondre ce qui est personnel et ce qui est important (Terry Pratchett)
J'ai un blog, et maintenant, j'ai publié un roman
Inscrit le: 08 Mai 2003 Messages: 2621 Localisation: Entre réel et Imaginaire
Posté le: Lun Mai 14, 2007 1:15 pm Sujet du message:
Catherine Dufour a écrit:
CeNedra a écrit:
Personnellement j'aime rarement les préfaces, je trouve que ça oriente trop la lecture. On devrait pouvoir d'abord apprecier les textes pour ce qu'ils sont, quitte à mettre exactement la même chose dans une postface.
Je lis systématiquement les préfaces à la fin. Pour peu que le livre m'ait plû, ça me permet de ne pas le quitter trop vite.
Ca aussi... un argument de plus pour la postface _________________
Inscrit le: 08 Déc 2005 Messages: 460 Localisation: France
Posté le: Lun Mai 14, 2007 5:27 pm Sujet du message:
Je lis toujours la préface avant mais j'ai été un peu refroidie en lisant celle du tour d'écrou d'Henry James chez Librio. La préface en révélait beaucoup trop.
Il m'arrive aussi de la relire à la fin de ma lecture.
Outremer m'intrigue avec cette préface de "Musique de la frontière". Je vais peut-être la lire tout à l'heure tiens ! _________________ Au fil de mes lectures
Inscrit le: 12 Avr 2006 Messages: 5856 Localisation: deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin...
Posté le: Lun Mai 14, 2007 8:23 pm Sujet du message:
Je ne lis les préfaces que si elles ne sont pas trop longues : Au delà de deux ou trois pages, je me contente d'un très très bref survol. Généralement, je n'apprécie guère. _________________ Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.
Inscrit le: 26 Avr 2007 Messages: 840 Localisation: France
Posté le: Lun Mai 14, 2007 8:35 pm Sujet du message:
Psyché a écrit:
Ridiculement dithyrambique ? Effectivement c'est une préface élogieuse, et je ne vois pas où est le ridicule là-dedans. On est ridicule, maintenant, chaque fois que l'on s'enthousiasme sur une oeuvre que l'on a aimée ? (comme le fait Jess Kaan) Si c'est pour rester froid, clinique, autant ne pas faire de préface, me semble-t-il.
Peut-être. Puisqu'on parle des préfaces en général, je dois avouer que je ne les aime guère lorsqu'elles se bornent à faire l'éloge de l'oeuvre qui suit. Ca n'apporte rien. Ca ne me fera pas davantage apprécier le livre et, au contraire, ça augmentera même mes chances d'être déçu s'il ne se révèle pas à la hauteur de ce qui était annoncé.
Comme je suis d'un naturel contraire, je suis également agacé par le côté prétentieux de la chose. Utiliser en guise de prélude à sa propre oeuvre le jugement ultra-positif d'un tiers me semble suggérer soit de la vanité, soit un manque de confiance dans les qualités de sa propre création.
La préface à "Musique de la Frontière" m'a particulièrement déplu par son côté impératif et sans nuances. Celui qui l'écrit dit au lecteur que ce qui suit est une oeuvre de grande qualité. De la façon dont il présente cela, il n'y a pas matière à discussion : les nouvelles du livre sont du grand art et si elle n'émerveille pas le lecteur, il faut en chercher la cause du côté de ce dernier. Cette harangue m'a exaspéré au plus haut point.
Donc, je n'aime pas les préfaces dithyrambiques. Ca ne veut pas dire que je rejette en bloc les préfaces. Elles peuvent à mon avis être très intéressantes dans deux cas :
- lorsqu'elles sont écrites par l'auteur lui-même, qui y expose le processus à travers lequel son livre a vu le jour
- dans le cas des auteurs un tant soit peu anciens (qu'ils aient vécu il y a un demi-siècle ou il y a deux mille ans), afin de fournir un contexte et des repères au lecteur
Bref, ce que j'attends d'une préface, c'est qu'elle m'aide à mieux comprendre le livre. Pas qu'elle me dise ce qu'il faut en penser.
Posté le: Lun Mai 14, 2007 8:59 pm Sujet du message:
En règle générale, je n'aime pas les préfaces ou même les postfaces. je ne fais que les survoler (en battant très vite des ailes). Mon exception, c'est les préfaces de Stephen King. Mais c'est normal je suis une fan, il publierait sa liste de course (comme on dit souvent) que je crois que je la lirais.
Inscrit le: 26 Avr 2007 Messages: 44 Localisation: dans le monde des Mages
Posté le: Lun Mai 14, 2007 10:49 pm Sujet du message:
Outremer a écrit:
Donc, je n'aime pas les préfaces dithyrambiques. Ca ne veut pas dire que je rejette en bloc les préfaces. Elles peuvent à mon avis être très intéressantes dans deux cas :
- lorsqu'elles sont écrites par l'auteur lui-même, qui y expose le processus à travers lequel son livre a vu le jour
- dans le cas des auteurs un tant soit peu anciens (qu'ils aient vécu il y a un demi-siècle ou il y a deux mille ans), afin de fournir un contexte et des repères au lecteur
Bref, ce que j'attends d'une préface, c'est qu'elle m'aide à mieux comprendre le livre. Pas qu'elle me dise ce qu'il faut en penser.
J'ajouterai, car j'ai 2 exemples récents (même si je pense que ça rejoint ce que tu disais) :
- des préfaces de traducteurs (je pense à celle de Yourcenar pour Les vagues de Virginia Woolf)
- dans le cas où l'oeuvre garde une part de son mystère, c'est intéressant de savoir ce qui a pu échapper aux divers commentateurs ! (C'est le cas pour La source sacrée de Henry James, que je suis en train de lire)
Je lis les préfaces/postfaces, disons les commentaires et les notes, mais je ne le fais qu'en cours ou à la fin de la lecture du roman, afin d'apprécier le texte, sans "préjugés". Je garde ainsi un regard critique sur l'ensemble
Posté le: Mar Mai 15, 2007 7:37 am Sujet du message:
@Outremer : Je ne lis pas une préface élogieuse comme une tentative de "me dire ce qu'il faut en penser", mais plutôt (en généralisant, car les cas de figure sont - heureusement - multiples) comme l'opinion d'un premier lecteur qui désire nous présenter une oeuvre qui lui tient à coeur. Nous sommes tous assez grands et lucides, j'espère, pour confronter ensuite cet avis à notre propre regard sur le livre, et si je ne suis pas d'accord avec le préfacier, je me contente de refermer l'ouvrage sans pour autant hurler à la tromperie - il n'y a là qu'une simple différence d'opinion, et en attendant la préface m'aura offert un avant-goût, une mise en bouche (et plein d'autres choses, notamment si la préface a été écrite par un auteur même).
Encore une fois, si tout éloge (ou toute critique, d'ailleurs) est perçu par l'autre comme une manière de dicter ce qu'il faut penser, les discussions vont devenir difficiles.
Et cela ne me semble pas prétentieux. Déjà parce que je doute que l'auteur lui-même (s'il est en vie) ait quelque contrôle sur le contenu de la préface. Sur le choix du préfacier, ok - et là ça m'intéresse de découvrir ce qui réunit ces deux personnalités, d'où vient cette reconnaissance mutuelle qui incite l'auteur à faire confiance à un autre pour présenter son oeuvre sans en trahir l'esprit, et le préfacier à offrir son nom et ses mots en appui à un livre.
Enfin bref, j'ai une prédilection pour les préfaces engagées (que ce soit sur un plan émotionnel, littéraire, politique...), passionnées, "tout feu tout flamme" - celles-là, comme Stelmari et Dame Yseult, je les lis en général deux fois, avant et après.
Bon, là où je te rejoins (enfin ), c'est sur l'intérêt des préfaces écrites par l'auteur. Lapythie évoque Stephen King, dont j'adore aussi les commentaires introductifs. J'ai pas mal d'autres exemples à l'esprit, en particulier celle de Gaiman pour Miroirs et Fumées, qui est merveilleuse ! Voir ce qu'un auteur talentueux peut faire d'une préface est effectivement passionnant.
Enfin, pour les préfaces qui "aident à comprendre le livre"... celles-là, je les lis de préférence à la fin.
Inscrit le: 08 Mai 2003 Messages: 2621 Localisation: Entre réel et Imaginaire
Posté le: Mar Mai 15, 2007 9:21 am Sujet du message:
Sans la lire comme un façon de me dire ce qu'il faut penser, une préface élogieuse va faire monter mon niveau d'exigence (que je le veuille ou non) au-delà du raisonnable. Alors que j'aurais peut être trouver le livre extra en le découvrant par moi-même, je le trouve moyen par rapport à l'attente construite par la préface.
D'où ma préférence pour les postfaces. _________________
Inscrit le: 03 Mai 2007 Messages: 33 Localisation: France
Posté le: Mar Mai 15, 2007 11:25 am Sujet du message:
Evidemment, il y a des préfaces qui dépassent l'oeuvre, comme celle de Cromwell (qui se souvient de cette pièce ? par contre, personne n'a oublié le Romantisme).
Ou celle de Malraux pour les Liaisons dangereuses. Mais c'est rare. _________________ Cat
Posté le: Mar Mai 15, 2007 5:06 pm Sujet du message:
pour ma part, je lis attentivement toutes les préfaces, elles contiennent bien souvent une mine d'informations et l'on peut y trouver souvent des petites anecdotes relatives à la personnalité de l'auteur et à la genèse de son oeuvre! _________________ un livre c'est un ami!
Inscrit le: 29 Nov 2006 Messages: 215 Localisation: Tigane
Posté le: Jeu Mai 17, 2007 9:58 am Sujet du message:
De mon côté, j'essaye en général de lire les préfaces, ne serait-ce qu'en diagonale. Cependant, je les lis toujours à la fin, jamais au début. Je les comprend mieux de cette manière, et comme Catherine Dufour, cela permet de rester un peu dans l'ambiance du roman.
Dans le même genre, lisez vous les notes en bas de page ou en fin de roman [les classiques annotés notamment dans des éditions coùùe Folio classique ou autre] ???
Posté le: Jeu Mai 17, 2007 1:14 pm Sujet du message:
J'avais l'habitude de lire les préfaces à la fin, de peur qu'elles ne me dévoilent trop l'histoire ou les histoires, et puis ma façon de lire a terriblement changé... J'aime les préfaces qui mettent en valeur l'auteur qu'elles présentent, c'est un peu leur but, ouvrir et tenir la porte, faciliter l'accès à des textes parfois difficiles.
J'ai le souvenir d'avoir hurlé de rire en lisant la préface de Serpentine, le recueil de Mélanie Fazi. Elle était signée par Michel Pagel, et à un moment il raconte que, en tant qu'auteur, il a été maintes fois sollicité pour donner son avis sur des textes et qu'il ne sait jamais comment faire comprendre qu'il a autre chose à faire (je simplifie, il raconte ça avec beaucoup d'humour). Et pour finir par dire qu'avec Mélanie, bien sûr, lire ses textes est un grand plaisir.
Et moi, deux semaines avant, je lui avais demandé un avis sur une de mes nouvelles. Quand je l'ai croisé à Nantes après, j'étais rouge de honte
La préface de (Pro)Créations a été l'un des trucs les plus difficiles et les plus excitants à la fois, à écrire. Je voulais raconter comment l'idée de l'antho m'était venue, l'histoire du thème dans la littérature de l'Imaginaire, et présenter les textes. Et je ne savais pas faire ça sans faire une déclaration d'amour à mes auteurs La version qu'on peut lire est la numéro 6 ou 7. _________________ Les Enfants de Svetambre : http://www.riviereblanche.com
Inscrit le: 30 Juin 2004 Messages: 5671 Localisation: Physiquement : Cergy, France. Mentalement : MIA
Posté le: Lun Mai 21, 2007 2:20 pm Sujet du message:
EcumeDesEtoiles a écrit:
Dans le même genre, lisez vous les notes en bas de page ou en fin de roman [les classiques annotés notamment dans des éditions comme Folio classique ou autre] ???
Toujours, c'est même indispensable dans les Pratchett _________________ Crazy Modératrice et Dictatrice Adjointe Il ne faut pas confondre ce qui est personnel et ce qui est important (Terry Pratchett)
J'ai un blog, et maintenant, j'ai publié un roman
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 25 Localisation: Sud de la France
Posté le: Lun Mai 21, 2007 2:39 pm Sujet du message:
Citation:
Ecume des jours a dit: Dans le même genre, lisez vous les notes en bas de page ou en fin de roman [les classiques annotés notamment dans des éditions comme Folio classique ou autre] ???
Moi ça dépend vraiment du livre...
Dans les livres d'histoire les notes de bas de pages sont souvent des références bibliographiques, donc je ne les lis que si je veux faire des recherches plus poussées sur le sujet.
Par contre dans certains romans les notes de bas de page sont aussi importantes que le reste. Par exemple dans l'amulette de Samarcande (je ne sais plus le nom de l'auteur j'édite quand je l'aurai retrouvé) les notes de bas de page sont des anecdotes, un peu comme si le narrateur avait rajouté ces lignes après avoir finit de raconter l'histoire.
Dans un autre ordre d'idée, les notes de bas de page peuvent contenir des informations très interessantes sur le contexte historique par exemple. C'est le cas par exemple des livres de Markale, qui apporte dans les notes des détails qui alourdiraient l'histoire. (Ces notes là sont très intéressantes pour ceux qui sont, comme moi, passionnés par les légendes arthuriennes mais peuvent être laissées de coté par ceux qui se contentent de lire l'histoire.)
Inscrit le: 26 Avr 2007 Messages: 44 Localisation: dans le monde des Mages
Posté le: Mer Mai 23, 2007 12:53 pm Sujet du message:
Je lis également les notes ... comme le dit eleana, elles peuvent contenir des infos intéressantes sur le contexte, des précisions du traducteur ou de l'éditeur etc...
D'où l'intérêt, à mon avis (et pour le confort de lecture ), de les mettre en bas de page.
Les répertorier en fin de volume (comme dans certaines éditions ), n'est vraiment pas pratique : je suis toujours partagée entre la curiosité de lire la note et l'envie de ne pas hacher la lecture...
Pour les détails sur le contexte historique, ce qui peut être un peu plus long, je préfère une... préface
Et dans ces cas là, elle trouve naturellement sa place en début de roman.
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
Commandez vos livres sur Internet avec le Coin des Lecteurs => ici